Articles de presse Musique des anciens du 18RT

Au centre des congrès, avec la Nouba de 1^er régiment de tirailleurs. Une commémoration dignement fêtée avec un public qui comptait plus d’un millier de personnes.

Que de chemin parcouru pour les Grognards, le 18^e régiment de transmission créé en 1951 et sa musique officielle dirigée par le capitaine Monniotte. En 1978, la musique est dissoute, c’est en 1983, que Simon Perrin et Christian Chartier ont voulu donner une deuxième vie à cette formation avec la création d’une association loi 1901, réunissant d’anciens musiciens du 18^e RT. Aujourd’hui, un effectif De 90 musiciens, amateurs  et bénévoles, trois cantinières et une petite nouveauté depuis 2012, avec trois jeunes femmes qui ont rejoint le groupe à la flute et au clairon. Georges Eberhard, le chef de musique, lance d’ailleurs un appel à toutes celles et ceux qui voudraient participer à leur aventure et se produire ainsi en France comme à l’étranger.

Samedi soir, les Grognards se sont associés à la Nouba, sous la direction du major sous-chef Jean-Marie Fleck, qui a pris son nom lors de la création du régiment le 1^er mai 1994 à Epinal. Une fanfare d’infanterie à l’origine qui honore les couleurs et la tradition des tirailleurs algériens, tunisiens et marocains. De véritables ambassadeurs avec une tenue dite « à l’orientale », les musiciens qui reçoivent parallèlement une formation militaire sont souvent accompagnés de leur mascotte, Messaoud IV, un bélier Mérinos et le chapeau chinois.

Une véritable amitié réunit les deux formations, soudées par une histoire commune au sein de la caserne du quartier Varaigne à la vierge. Pour le plaisir de tous, les Grognards et la Nouba ont offert un programme  varié, avec une ouverture en fanfare, une évocation des armes, des marches mais aussi des musiques classiques et moderne. Un beau spectacle, coloré et cuivré aves un partage unanime sui se clôturait par une réunion des deux ensembles sur la scène afin de symboliser une histoire et le 30^e anniversaire  qui rendaient ainsi un hommage à la musique marquée par une pensée très émue pour ceux qui manquaient à l’appel.