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BRUYERES (23/04/1994).
La garde monte au créneau
Une soirée musicale de qualité pour un message d’humanisme.
Si la véritable guerre déclarée par une armée de médecins éminents spécialistes de néphrologie et par tous ceux qui s’investissent contre les maladies infantiles rénales n’est pas encore gagnée, grâce aux anciens du 18e RT d’Epinal une belle victoire de terrain a été remportée samedi soir à la salle polyvalente de Bruyères.
Une première
Plus de cinq cents personnes, parmi lesquelles on remarquait la présence du maire-conseiller régionale Alain Thirion et du vice-président de l’assemblée départementale Michel Langlois avaient répondu à l’invitation de la garde napoléonienne.
Sous la conduite de Simon Perrin, la formation spinalienne, qui fête cette année ses dix ans d’existence s’impliquait musicalement et offrait la primeur de son nouveau programme au bénéfice de l’AMIR. Avec la présentation ce dernier, auquel était joint un petit explicatif concernant le don d’organe, l’entrée était payante (30f), le produit de la caisse va servir à tendre une main chaleureuse et solidaire aux enfants dialysés.
Une contrainte pesante, qu’ont rapidement expliqué à l’entracte avec une grande pudeur Francine Jacob, responsable de France Transplant Est et Nicole Martinet, bruyèroise d’origine et responsable médicale dans un service de nephrologie du CHU de Nancy.
Toutes deux visiblement émues étaient invitées par Francis Chartier, président de l’association contre les maladies infantiles rénales. Avec la modestie des grands, elles surent communiquer en quelques phrases simples, avec les mots de ceux qui le vivent, le désarroi de l’attente du greffon salvateur. Un organe de vie indispensable pour
sortir de la maladie, un don d’une part de soi voulu en toute conscience et liberté qui peut, qui doit être exprimé.
Manifestement, le public a reçu 5 sur 5 le message.
Dédié par Simon Perrin aux transmetteurs et à tous ceux qui de par le monde souffre, le merveilleux « Nabuco » de Verdi fut un moment privilégié. Durant cette belle soirée beaucoup d’autres existèrent. C’est par l’ovation d’un auditoire debout que les talentueux et généreux musiciens furent, chapeau bas salués.